Scène
A deux doigts de la victoire
le ballon de l’espoir,
m’emmenant aux nuages
explose en plein vol.
Les débris d’une vie couvrent le visage
le cri reste suspendu
et la larme muette !
Dans un tourbillon de doute
je deviens neige
cendre deviennent mes os
le souffle s’étouffe
nue est la douleur
vides sont les mots
et profond le néant.
Pour commencer une nouvelle vie
Faut-il encore inventer un oubli !
Une main
me prend par la taille,
sablier je deviens ;
tout passe à l’envers
et moi de méditer le défilé du temps !
il n’y a de la vie
qu’un épitaphe inédit
Il n’y a de vérité
que l’écho d’un cri
Il n’y a de concret que les débris
Sur la scène ne reste
qu’un collier décousu
et l’écho d’un poème inédit !
Monia Boulila
Décembre 2011