Le long des jours haletants,
Les femmes avancent vers le soleil de la liberté !
Sur le bout du talon, sur la pointe des pieds.
Sueur, larme et sang coulent sur le chemin en gravier.
Il y a celle qui arrive à survoler le ciel content
Celle qui touche le bout d’un rayon blanc
Celle qui arrive à percevoir l’éclat de loin
Et celle qui ne connaîtra pas la couleur du soleil…
Il y a celle qui pleure
Et celle qui cueille les perles de ses larmes.
Il y a celle qui souffre
Et celle qui cueille les étincelles de sa douleur
Il y a celle qui se tait
Et celle qui cueille le souffle de son silence.
Il y a celle qui se résigne
Et celle qui sème ses mots entre les lignes.
Il y a celle qui s’arrête sur le bord,
Et celle qui sème des amours en or !
Il y a celle qui meurt
Et celle qui sème la vie au seuil de sa mort
Photo Gaza