Il a disparu dans les veines
Avec une goutte d’amour
Il a disparu dans la nuit
Avec une étoile filante
Il a disparu dans la mélodie
Avec un éternel soupir
Il a disparu dans les prunelles
Avec une larme précieuse
Il a disparu dans le sommeil
Avec un rêve sonore
Il a disparu dans le ciel
Avec un rayon démesuré
Il a disparu dans le silence
En gardant une totale présence !
Non, il n’est pas mort !
Celui qui a changé le monde et les frontières
Celui qui a laissé une mer et une terre !
Nul n’oserait les saisir ou en prendre ?
Cette mer de poésie est à ses amours,
Cette terre d’écrits est à aussi à ses amours.
Elle est unique cette mer….
Douce, émeraude, libre et rebelle
Elle cache les perles du peuple
Et chante l’hymne du pays
Cette mer est aux Palestiniens…..
Elle est unique cette terre…
Belle, élégante, fertile et révoltée
Elle porte le drapeau du pays
Et chante l’identité fière
Cette terre est aux Palestiniens….
Non, il n’est pas mort
Celui qui a laissé une grande plage
Où les enfants édifieront des châteaux,
Et libèreront leurs cerfs-volants….
Où les jeunes rêveront
Et rencontreront leurs amours
Où les vieux viendront respirer et pleurer !
Où le soleil diffusera la vérité au monde entier
Où la lune affirmera les crimes du colonial
Où le ciel versera les larmes du regret…..
Non, il n’est pas mort !
Celui qui a changé le monde et les frontières
Celui qui a laissé une mer et une terre !
Monia Boulila13/08/08